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Granulome annulaire

24 février 2005, par LOCHE F.

Le granulome annulaire est une dermatose d’étiologie inconnue, touchant plutôt les enfants et les adultes jeunes avec une prédominance féminine. Son diagnostic est clinique : la lésion élémentaire est une papule ou un petit nodule, bien limité, de couleur peau normale ou rosée. Cette lésion asymptomatique s’élargit de manière centrifuge et lente, prenant un aspect en anneau de quelques centimètres, caractéristique. Les localisations habituelles sont les extrémités digitales, le dos des mains et des pieds, les saillies articulaires. On distingue les formes localisées (un à quelques anneaux) et les formes profuses, plus rares, avec parfois plusieurs centaines de lésions. Histologiquement, il existe un granulome nodulaire dermique se disposant de façon palissadique autour d’altérations du tissu conjonctif dermo-hypodermique. Il existe des formes cliniques et histologiques atypiques.

Sur le plan clinique, on peut rencontrer des formes en grandes plaques pigmentées avec atrophie cutanée pouvant faire évoquer une nécrobiose lipoïdique maculeuse disséminée, des formes hypodermiques nodulaires solitaires ou multiples, des formes disséminées non annulaires, des formes perforantes avec élimination transcutanée du granulome inflammatoire dermique, des formes photosensibles (granulome annulaire actinique) survenant dans les zones photo-exposées, des formes profondes plus rares encore, avec atteinte des fascias et des tendons.

L’étiologie de cette dermatose est inconnue. Certains auteurs ont rapporté sa survenue après piqûres, après photo-exposition (naturelle, PUVAthérapie), après vaccination (hépatite B). Des formes profuses ont été décrites associées à l’infection par le VIH. Encore plus rarement, l’apparition de granulome annulaire a été décrite associée à la prise de certains médicaments (allopurinol, diclofénac), et des formes paranéoplasiques ou associées à des néoplasies (hémopathies malignes ou adénocarcinomes) ont été rapportées, ainsi que des formes familiales. Enfin, l’association du granulome annulaire au diabète est controversée : une étude récente de 61 personnes atteintes de granulome annulaire montre un prévalence du diabète insulinodépendant significativement plus élevée dans le groupe granulome annuaire par rapport aux témoins.

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