Sommaire
La diffusion et l’utilisation des systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) se sont développées au cours années 1990, dans la prise en charge des plaies chroniques et dans celle très spécialisée des plaies abdominales et des plaies traumatiques délabrantes des membres. Les différents systèmes permettent d’appliquer au contact de la plaie une pression négative, continue ou intermittente, comprise entre 50 et 200 mmHg. En France, les systèmes de TPN sont disponibles à l’hôpital et en hospitalisation à domicile, mais pas en ville (absence de remboursement). En établissement de santé, ils sont financés dans le cadre de la tarification à l’activité (T2A). Plusieurs évaluations indépendantes ont été réalisées pour déterminer les indications et les modalités d’usage de cette technique, dont une récente pour les greffes cutanées et les plaies chirurgicales par la Cochrane et plusieurs par les autorités de Santé de nombreux pays, dont les Etats Unis et la France en 2010 [1-4]. Les conclusions de ces différentes revues systématiques de la littérature sont concordantes.
En effet, cette technique, coûteuse, est de plus en plus utilisée, sur des durées quelquefois très longues, et dans des indications « frontières » où les études sont inexistantes ou de mauvaise qualité. L’utilisation de la TPN en dermatologie pour les plaies chroniques s’intègre dans des stratégies thérapeutiques, qui mériteraient d’être mieux évaluées.
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Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2012