Sommaire
L’épilation est l’un des soins dermatologiques les plus répandus actuellement. Si s’épiler le visage est un geste très ancien, l’épilation du corps s’est beaucoup développée ces dernières années sous l’action conjuguée de la mode et des progrès technologiques. Les nombreux procédés disponibles ont des effets à long terme différents, augmentant ou diminuant la pilosité, affinant ou renforçant les poils, de façon temporaire ou définitive.
A la naissance il existe un certain capital de follicules pileux : c’est l’activation de ces follicules sur un terrain génétique prédisposé et non leur nombre qui détermine la pilosité : une grande partie d’entre eux restent quiescents, d’autres vont se développer sous l’influence des androgènes testiculaires, ovariens ou surrénaliens ; ils peuvent aussi être stimulés par certains médicaments ou par des manipulations mécaniques inadaptées. Un simple duvet peut ainsi se transformer en poil terminal, mais la régression d’un poil terminal en duvet est rarement spontanée. Il existe une grande susceptibilité individuelle génétique des follicules pileux aux différents stimuli qui explique les différentes évolutions cliniques.
L’évaluation des différentes techniques d’épilation est difficile pour plusieurs raisons. La pilosité est évolutive avec l’âge : elle se développe à la puberté, puis chez la femme se raréfie sur le corps et augmente au niveau du visage ; chez l’homme, elle diminue sur la tête et augmente sur le dos. Comme les cheveux, il existe des fluctuations saisonnières avec une petite augmentation à la lumière ou à la chaleur du printemps. Le poil a une activité cyclique ce qui nécessite des études de longue durée, d’au moins un cycle pilaire. Enfin les résultats varient en fonction des zones.
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Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2014