Sommaire
Le prurit est un signe important en pathologie vulvaire : il révèle dans la majorité des cas une cause organique qui doit toujours être recherchée par un examen loco-régional soigneux.
1 - DIAGNOSTIC
L’interrogatoire confirme le prurit, sensation de démangeaison conduisant à un grattage, et précise son ancienneté. Un prurit récent aigu oriente plutôt vers une cause infectieuse parfois vers une pathologie de contact. Un prurit chronique, qu’il soit permanent ou intermittent, peut révéler une dermatose à localisation vulvaire au premier rang desquelles un lichen scléreux ou une lésion néoplasique. On précisera de même, le mode évolutif cyclique ou capricieux, le siège localisé ou diffus du prurit, l’existence d’une symptomatologie associée : leucorrhées, brûlures, sécheresse muqueuse, dyspareunie, hémorragies. L’examen clinique local doit se faire dans de bonnes conditions d’éclairage, en position gynécologique, parfois à l’aide d’une loupe. L’inspection est le temps majeur : d’abord le versant cutané : grandes lèvres, périnée, région périanale, pli interfessier , pubis et peau environnante, puis le versant muqueux en écartant les grandes lèvres, les sillons interlabiaux, les petites lèvres, le capuchon clitoridien ; puis en écartant à nouveau les petites lèvres afin d’examiner le vestibule. Un examen au spéculum du vagin et du col est parfois nécessaire, de même qu’il peut être utile d’examiner le reste du tégument, la muqueuse buccale, le cuir chevelu et les ongles selon les cas.
×
N.B. : Ce contenu est limité et destiné au grand public. Si vous êtes professionnel de santé, cliquez ici pour vous inscrire gratuitement, et accédez à un contenu dédié et plus approfondi.
Si vous êtes déjà inscrit, connectez-vous !
Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2011