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Thérapeutique Dermatologique
Un manuel de référence en dermatologie

Dysidrose

27 février 2019, par SORIA A. & LACHAPELLE J.-M.

1 - DÉFINITION

La dysidrose est une forme d’eczéma qui touche les pieds et les mains, et en particulier les paumes et les plantes. Elle se manifeste le plus souvent par des vésicules qui se localisent au niveau des paumes et/ou des plantes et des faces latérales des doigts qui sont très prurigineuses s’accompagnant parfois d’un érythème (ou rougeur). Ces vésicules peuvent confluer et devenir des bulles, laissant place à des érosions. Ces érosions peuvent alors se surinfecter.

2 - ÉTIOLOGIE

La cause de la dysidrose n’est pas connue, elle touche autant les femmes que les hommes et peut toucher l’enfant.

La transpiration excessive ou les milieux humides favorisent la dysidrose. Certains produits en contact avec la peau de façon répétée peuvent l’aggraver (produits cosmétiques, métaux, parfums) ; une enquête allergologique avec réalisation de tests cutanés peut être alors proposée.

Un prélèvement mycologique peut aussi être proposé pour éliminer une infection par un champignon.

3 - ÉVOLUTION

La dysidrose peut être aigue, mais elle est dans un certain nombre de cas chronique et peut récidiver.

C’est une maladie souvent chronique, très invalidante en raison de son caractère prurigineux, récidivant et parfois affichant avec un retentissement socio-professionnel important.

4 - TRAITEMENTS

Le traitement est le plus souvent local et associe des mesures d’éviction de certains facteurs aggravants.

– Les traitements sont principalement locaux par l’application de crèmes ou pommades à base de cortisone ou d’autres traitements locaux immuno-modulateurs (inhibiteurs de calcineurines). D’autres traitements peuvent leur être associés en particulier de la PUVAthérapie souvent locale.

– Le contrôle des facteurs pouvant aggraver la dysidrose est une partie très importante du traitement ; les produits irritants, le contact prolongé avec l’eau et l’humidité. Des traitements limitant la sudation peuvent être aussi proposés (ionophorèse, injections intradermiques de toxine botulique qui sont souvent douloureuses).

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