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Thérapeutique Dermatologique
Un manuel de référence en dermatologie

Antifongiques

14 septembre 2005, par FEUILHADE DE CHAUVIN M.

1 - POLYÈNES

La découverte en 1950, par Azen et Brown, de la nystatine, antibiotique efficace par voie orale pour traiter les candidoses bucco-digestives, a ouvert l’ère de l’antibiothérapie antifongique. En 1955, un autre polyène, l’amphotéricine B, est proposé par Gold et Vandeputte. Il apparaît comme une révolution thérapeutique car il est actif sur les mycoses du tube digestif et sur la plupart des mycoses viscérales. Il peut être administré par voie orale et par voie intraveineuse

• Mode d’action : ces polyènes produits par des Streptomyces sp. forment des complexes insolubles avec les stérols membranaires des champignons, surtout avec l’ergostérol qui est absent des cellules humaines. Ces complexes permettent une fuite des métabolites intracellulaires qui aboutit à une inhibition de la croissance des champignons.

Seule l’amphotéricine B administrée par voie intraveineuse possède une action systémique. Les autres formulations n’ont qu’une action locale.

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